mercredi 29 décembre 2010

Facebook dépasse Yahoo


Facebook poursuit sa formidable ascension et grimpe pour la première fois sur le podium des sites comptants le plus de visiteurs. Selon des chiffres fournis par Comscore, Facebook a enregistré 648 millions de VU (visiteurs uniques) en novembre dernier. Ce qui fait de lui le troisième site le plus fréquenté, derrière Google (toujours premier avec 970 millions de VU- et les sites de Microsoft (869 millions de VU).

Facebook 1, Yahoo! 0

Surtout, Facebook boute Yahoo hors du podium en le reléguant à la quatrième place, confirmant ainsi les craintes de Carol Bartz, la PDG de Yahoo. «Facebook est notre plus grand rival, davantage que Google», confiait-elle le 10 décembre dernier. Un danger flairé très tôt puisque Yahoo avait tenté de racheter Facebook en 2006 pour un milliard de dollars (Facebook est aujourd'hui évalué entre 40 et 45 milliards de dollars).



Quatre ans plus tard, les courbes de fréquentation des deux sites sont éloquentes: stagnante pour Yahoo, constante pour Facebook, au point que certains sites dont TechCrunch annonçaient dès février dernier ce qui s'est confirmé en novembre.

Guerre

Yahoo n'a toutefois pas dit son dernier mot. Alors que Facebook a habilement réussi à devenir le centre névralgique de tout un usage social du web, Yahoo entend répliquer et joue sur la distribution de contenus personnalisés, l'Internet mobile et la vidéo. La société de Sunnyvale a acquis Associated Content, qui produit du contenu à la demande grâce au crowdsourcing, en mai dernier, et Citizen Sports, qui propose des applications sportives pour téléphone mobile (Sportacular), en mars.

Une stratégie de relance qui n'est pas sans dommages: Yahoo a récemment confirmé le licenciement de 600 salariés (soit 4% de ses troupes) et envisage de vendre De.li.cious.
— S. C.

vendredi 24 décembre 2010

La Freebox Revolution est-elle réservée aux geeks?



REVUE DE WEB - C'est ce qu'estime Orange...

«Le design signé Starck, le lecteur Blu-ray intégré, c’est hypermarketing! [...] Elle est conçue pour les geeks. [...]». C’est ce qu’estime Orange face à la sortie de la nouvelle Freebox Revolution qui suscite l’enthousiasme.

Et s’il s’agissait d’une simple réaction de concurrent? Derrière cette idée que la Freebox Revolution est pour les geeks, il y a l’idée que Free s’adresse à un public restreint et que c’est une mauvaise stratégie. «Si Free veut se redresser, il lui faut surtout viser le grand public», analyse PCInpact. Et le site de rappeler que SFR avait déjà proposé des arguments pour contrer l’arrivée de la nouvelle Freebox.

Clin d’œil aux geeks

Presence PC donne néanmoins un argument allant dans le sens d’Orange. Free ne s’est pas privé d’un clin d’œil aux geeks avec cette nouvelle box. «Alors qu'Apple indique l'heure (approximative) de la présentation de ses produits dans les images de presse, Free a choisi un ‘symbole’, 13:37. Soit le mot ‘leet’ (élite) en leet speak». Le site rappelle que le leet speak est un «langage» popularisé par les développeurs il y a quelques années.


«Sorte de langage SMS pour développeurs, le leet speak consiste essentiellement à remplacer certaines lettres par des chiffres et des symboles. Et l devient 1, e devient 3 et t devient 7. Et leet devient donc... 13:37. La réputation de bidouilleurs des ingénieurs de Free n'étant plus à faire, on peut comprendre ce petit clin d'œil».

Préférer Free aux autres FAI

Ce qui est sûr, c’est que la Freebox Revolution séduit a priori (juste par l’annonce) un public assez large. 01Net a fait un sondage auprès de ses lecteurs. Ceux qui sont déjà chez Free sont prêts à acheter la nouvelle box, bien qu’elle soit tout aussi onéreuse pour eux que pour les clients inscrits chez les concurrents. Et près de la moitié de ceux-ci sont prêts à changer de Fournisseurs d’accès à Internet… «Voilà une bonne nouvelle pour Free, dont les chiffres de recrutements n’étaient pas folichons ces derniers temps» estime 01Net.

Pour vous faire une véritable opinion, Infos du net a testé la box. La télécommande est plus simple («une réussite dans l’ensemble») et la box assez enthousiasmante. Des qualités qui ne semblent pas forcément réservées aux geeks.

mercredi 22 décembre 2010

L'iPad mini en photo?



HIGH-TECH - Un musicien taïwanais prétend en détenir un exemplaire...

Jimmy Lin, musicien taïwanais, a posté une photo de lui tenant un iPad dans la main gauche. Et dans la main droite, une tablette qui semble identique en tout point - sauf sa taille: elle est deux fois plus petite. Le musicien annonce qu’il s’agit d’un prototype de la version mini (7 pouces) de la tablette d’Apple, et qu’il est en sa possession.

Steve Jobs dément

Si les propos du musicien sont encore incertains, cette photo vient pourtant conforter les rumeurs qui circulent sur la fabrication d’un iPad mini. Des sources parmi les
fournisseurs d’Apple en Asie avaient affirmé que le projet existe bien. La tablette en question serait deux fois plus petite que l’iPad actuel et possèderait une caméra frontale pour le système de conversation vidéo FaceTime.
Les sceptiques ont pour eux le discours qui avait été tenu par Steve Jobs en octobre, dans lequel il se montrait totalement hostile aux tablettes 7 pouces. Mais ce ne serait pas la première fois qu’il essaie de balayer des rumeurs pour mieux décider du timing du lancement de ses produits. Il avait par exemple tourné en dérision l’idée d’iPod contenant de la vidéo – les lançant sur le marché un peu plus tard.

vendredi 17 décembre 2010

Quel est le meilleur navigateur Web ?

La nouvelle guerre des navigateurs.
La « guerre des navigateurs » est passée à un autre niveau ! Puisque les éditeurs ont une fâcheuse tendance à diffuser les versions bêta de leurs navigateurs comme des versions finales, nous avons décidé de tester ces versions bêta. Cela n’est pas dénué de sens, puisque cela permet aux éditeurs de montrer leurs dernières avancées en matière de navigation. Ils y apportent tout le soin et l’attention d’une version finale,
sont d’autant plus à l’affut des bugs et autres rapports de bugs, et sont bien plus réactifs pour les corriger. Voici donc notre comparatif de ces différentes versions bêta.


mardi 14 décembre 2010

L'informatique pour les nuls, par Google



INTERNET - Le géant américain a dévoilé lundi un site de conseils et d'accompagnement, officiellement destiné aux parents...

Vous confondez encore Facebook et Twitter, peinez à partager des vidéos ou n’osez tout simplement plus allumer votre ordinateur… Google a pensé à vous. Le géant américain a lancé lundi un site de conseils et d’accompagnement pour aider les internautes débutants à utiliser au mieux le Net et l’informatique en général. Officiellement destiné aux parents, le site est baptisé Teachparentstech.org.

Il propose des marches à suivre en vidéo pour les tâches les plus basiques (faire une capture d’écran ou changer son fond d’écran par exemple) à celles plus «poussées» (joindre un document à un courriel, trouver un restaurant près de votre domicile ou encore créer un mot de passe robuste et créer un blog).



Coup de pub

Ces conseils se déclinent en 5 modules: bases, world wide web, communication, médias et recherche d’informations. La démarche n’est pas qu’altruiste puisque par ce biais, Google met en avant ses propres services. Une façon d’assurer la vitrine de ses produits de façon ludique et de capter de nouveaux usagers.

Ce n’est pas la première fois que Google met en scène ses fonctionnalités. La firme a notamment offert un joli coup de publicité à ses différents outils de recherche avec son service «Google-Une histoire», lancé mi-novembre en France. Le géant américain s’était d’ailleurs fendu d’une campagne télévisée, la première en France, avec un spot unique d’une minute diffusé juste avant le film Bienvenue chez les Ch’tis, le 28 novembre dernier sur TF1, pour la modique somme de 300.000 euros. Une façon de marquer son territoire alors que Facebook, poids lourd des réseaux sociaux, poursuit une diversification tous azimuts?

lundi 13 décembre 2010

Facebook vs. Google: le match se resserre


Le roi Google doit désormais compter avec la concurrence du site communautaire Facebook, qui en six ans seulement a réussi à contester sa suprématie sur le web avec une vision radicalement différente de ce que recherchent les internautes.

Le patron fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a reconnu au début du mois qu'«il est clair qu'il y a des domaines dans lesquels les deux sociétés sont en compétition».

Le plus jeune milliardaire au monde (26 ans), dont la fortune est estimée à 6,9 milliards de dollars, n'a pas non plus nié l'objectif que lui prêtait une journaliste de la chaîne CBS de vouloir «conquérir tout internet».
L'ascension d'un deuxième Internet

Pour certains, l'irrésistible ascension de Facebook marque l'avènement d'un «deuxième internet». Il est «peut-être plus précieux que le premier, parce que nous y sommes tous interconnectés», déclare Lou Kerner, analyste du secteur à la société de courtage Wedbush Securities.

Le site communautaire prend en effet l'exact contre-pied de Google, qui promet la neutralité dans les informations fournies, avec une offre adaptée mécaniquement à ce que l'internaute laisse savoir de ses habitudes de consultation.


Cartographie numérique des relations

Facebook, créé en 2004 comme un outil de socialisation pour les étudiants de Harvard, fournit des informations qui par définition sont personnalisées, parce que présélectionnées par les internautes eux-mêmes et leur réseau d'«amis», ce que Mark Zuckerberg appelle «le graphe social, la cartographie numérique des relations réelles des gens».

Cette différence semble appréciée: Facebook compte désormais plus d'un demi-milliard d'utilisateurs inscrits.

Le cabinet ComScore accorde encore un net avantage à Google (près de 977 millions de visiteurs uniques en octobre dans le monde, contre 633 millions pour Facebook), mais en septembre ComScore a aussi noté que les internautes restaient plus longtemps sur les pages Facebook que sur les sites Google.

Guerre larvée

Depuis le printemps, Facebook multiplie aussi les innovations qui le placent sur des fiefs de Google: sa messagerie, avec une adresse @facebook.com fournie à ses utilisateurs, pourrait menacer la puissance de Gmail. Sa fonction «questions» est un moteur de recherche à petite échelle, les réponses aux interrogations des internautes n'étant plus fournies par des algorithmes mais par des suggestions des membres de Facebook.

De quoi conduire certains observateurs à conclure que Facebook et Google, qui a le double de son âge, commencent à se livrer une guerre larvée, notamment sur le terrain du recrutement: deux cents employés de Facebook, soit 10% de ses effectifs, sont d'anciens «googlers». Ce serait pour stopper cette hémorragie que Google aurait décidé une hausse des salaires générale de 10%.

Emulation

Pour autant, Facebook n'a pas arrêté l'essor de Google, mais plutôt ajouté une nouveauté qui a «agrandi le gâteau d'internet», selon M. Kerner.

«Les annonceurs ne décident pas de faire leurs campagnes sur Facebook à la place de Google, mais à la place des médias traditionnels», relève Danny Sullivan, rédacteur en chef du site SearchEngineLand.com.

En outre, l'essor de Facebook sert aussi certains intérêts de Google: ses fondateurs Larry Page et Sergey Brin peuvent ainsi plus facilement dire aux autorités de la concurrence, en Europe comme aux Etats-Unis, que «vous savez, nous avons un rude concurrent», ajoute M. Sullivan.

Enfin, Google a de quoi se réjouir que les défenseurs sourcilleux de la confidentialité des données personnelles trouvent en Facebook une autre cible.

En tout état de cause, Facebook n'est pas encore près de faire disparaître Google, dix fois plus gros en effectifs, et qui selon les analystes pourrait réaliser un chiffre d'affaires de quelque 22 milliards de dollars cette année, soit environ 21 milliards de plus que Facebook.
— © 2010 AFP

WikiLeaks interdit en France?


Le gouvernement français décidera «prochainement» s'il interdit l'hébergement du site WikiLeaks sur des serveurs basés en France, informe le site d’Europe 1. Le gouvernement se basera sur les conclusions d'une étude de faisabilité rendues en fin de semaine dernière.

Eric Besson avait déjà fait part de son désir de voir WikiLeaks interdit d’hébergement sur les serveurs de l’Hexagone. Le ministre français chargé de l'Economie numérique avait demandé le 3 décembre au Conseil général de l'Industrie, de l'Energie et des Technologies de trouver les moyens de cette interdiction. Le motif: violation des secrets diplomatiques. Il a donc reçu des propositions, transmises au Premier ministre François Fillon et aux ministres de la Justice, de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères.



Créer un «Guantanamo virtuel»

En attendant, WikiLeaks est en voyage. Après avoir été hébergé sur Amazon, puis sur un réseau universitaire suisse, c’est le site du quotidien Libération qui a pris le relais. «Les attaques menées contre ces imprécateurs utiles n’ont à ce jour aucune base légale», souligne Laurent Joffrin dans l’éditorial du quotidien de ce lundi. «Et pour cause: en démocratie, le droit à l’information l’emporte sur la logique des pouvoirs; s’en prendre à WikiLeaks, c’est, toutes proportions gardées, mettre en place une sorte de Guantanamo virtuel». Reste à savoir ce qu’il adviendra si le gouvernement trouve, justement, une «base légale»…

dimanche 14 novembre 2010

iStoun, première application iPhone marocaine dédiée à l’événementiel


Grâce à cette nouvelle application ‘100% made in morocco’, gratuite et téléchargeable sur Apple Store depuis le 18 juin 2010, les possesseurs d’iPhone/iPod Touch/iPad pourront, en quelques clics, trouver les meilleurs événements au Maroc pour profiter des bons plans: clubbing, cinéma, théâtre, musique, festival, exposition... et localiser les bonnes adresses pour sortir et se divertir.

Pour chacun des événements, iStoun donne toutes les infos pratiques (horaires, lieu, description, affiche) en plus de la possibilité de contacter directement par téléphone ou mail les organisateurs de l'événement (infos, réservations...)

IStoun est le guide pour organiser vos sorties. Une fois mise à jour, l'application fonctionne offline ce qui la rend utile même sans connexion (une mise à jour fréquente est conseillée pour garder l’agenda actualisé). Toujours dans la poche, iStoun vous aidera à choisir vos sorties dans toutes les régions du Maroc.

Les fonctionnalités de iStoun v1 comprennent :


- La recherche des événements par région, classés par thème, pour lesquels une fiche descriptive est proposée ;
- Fiche de l’événement : Date, lieu, contact (mail ou téléphone directement depuis l’application), description et Flyer/Affiche.
- Ajout des événements aux favoris pour organiser les sorties et accéder rapidement à la fiche.
- Après la mise à jour, l’application est utilisable sans connexion (off line).

Pour télécharger l'application, rendez-vous sur iTunes ou sur l'AppStore depuis votre iPhone et recherchez "istoun"

Configuration requise : Compatible avec l'iPhone, l'iPod touch et l'iPad. Nécessite le système d’exploitation iOS 3.0 ou ultérieur.

dimanche 29 août 2010

Google: premiers pas réussis pour le service de téléphonie par internet.


San francisco - Les fonctions de téléphonie par internet ajoutées à la messagerie gratuite du géant internet américain Google ont été un succès, avec plus d'un million d'appels passés 24 heures après son lancement, a indiqué jeudi le groupe.

Plus d'un million d'appels vocaux ont été passés à travers le service de courrier électronique et de messagerie instantanée Gmail un jour après sa naissance, selon Randall Sarafa, un porte-parole de Google.

Mercredi, Gmail a été doté de Voice, un service de télécommunications permettant aux utilisateurs d'utiliser un numéro de téléphone unique pour toutes leurs lignes téléphoniques.

Une fonction "appeler un téléphone" dans la messagerie instantanée de Gmail permet aux utilisateurs de passer des appels par leur ordinateur en passant par la messagerie.

Google avait mis le service à la disposition des internautes aux Etats-Unis fin juin, mais ce n'est que depuis cette semaine qu'il combine la téléphonie par internet avec Gmail.


Le service convertit également les messages vocaux ou les textos en courriels et permet des appels gratuits aux Etats-Unis et au Canada.

Voice se vante de taux très bas face à la compétition pour les appels internationaux et défie ainsi la star de la téléphonie sur internet, Skype.

Les résidents des Etats-Unis peuvent s'inscrire pour le service en ligne à google.com/voice ou aller sur gmail.com/call pour des informations sur les moyens de lier le service à leur compte mail.

mardi 17 août 2010

Google Street View dans le collimateur des Européens


WEB - Les Allemands veulent flouter les bâtiments, les Espagnols convoquent le représentant de l'entreprise...

Les Allemands ne veulent pas voir leurs bâtiments affichés sur le site Google Street View. Selon le Süddeutsche Zeitung, le ministère allemand de la Consommation estime que 200.000 habitations vont devoir être floutées à la demande de leurs occupants.
Une porte-parole de Google, citée dans le quotidien allemand, affirme au contraire que le groupe ne s'attend qu'à un «nombre à cinq chiffres», soit moins de 100.000 demandes au total.
Isle Aigner, la ministre, est par ailleurs intervenue sur la radio bavaroise Bayern2 pour demander à Google de prolonger le délai pendant lequel des demandes de floutage peuvent être faites, pour le moment fixé à 4 semaines. «Le délai de protestation pour les 20 villes actuellement concernées est trop court, selon moi, surtout pour celles où nous sommes encore en période de vacances. Je considère qu'une prolongation est absolument nécessaire, et je vais en discuter avec la société.»

Les 20 plus grandes villes allemandes en ligne

Google avait annoncé le 10 juin qu'il lancerait avant la fin de l'année en Allemagne son service de navigation Street View, mettant en ligne les vingt plus grandes villes du pays.
Le logiciel de cartographie, lancé en 2007, fournit des vues panoramiques en trois dimensions de rues, permettant aux usagers de s'y déplacer virtuellement comme s'ils s'y promenaient.
L'Allemagne est le seul pays où Google a accepté d'enregistrer des demandes de floutage avant même la mise en ligne des photos.

Controverse autour du stockage des données en Espagne

Autre pays où la controverse fait rage: l’Espagne. Une juge a en effet convoqué le représentant de Google en Espagne après le dépôt d'une plainte pour saisie de données au cours d'une collecte d'informations destinées au logiciel de navigation Street View.
C’est l'Association pour la prévention et l'étude de délits, d'abus et de négligences dans l'informatique et les communications avancées (Apedanica) qui est à l'origine de la plainte. Elle estime que Google aurait collecté des données d'usagers connectés à des réseaux WiFi non sécurisés et les aurait stockées, ce qui pourrait porter atteinte à la vie privée des personnes.
La juge a ainsi demandé à la police espagnole des informations sur «les instruments utilisés pour la collecte des données» ainsi que sur le devenir de ces données et le nombre d'usagers affectés.

Visages et plaques d’immatriculation identifiables

Les images proposées par Street View sur Google map avaient suscité la polémique dès le lancement du projet il y a trois ans.
Google avait envoyé des équipes, en voiture ou en vélo, armées d'appareils photo et de GPS pour photographier les rues des grandes villes et proposer les images sur son service de cartographie en ligne.
Mais certains se sont plaints du fait que les visages étaient reconnaissables sur les photographies, ce qui pouvait embarrasser des personnes prises dans des situations compromettantes. D'autres ont souligné que les plaques d'immatriculation pouvaient être utilisées pour identifier les habitants de certaines rues.

Communications privées enregistrées

Google s'est adapté pour répondre à ces inquiétudes en floutant les visages et les plaques d'immatriculation.
Mais cette année, la polémique a redémarré de plus belle après des révélations de Google selon lesquelles ses véhicules Street View avaient enregistré «par erreur» non seulement des photographies, mais aussi des communications issues de réseaux WiFi non sécurisés.
Le géant d'Internet s'est excusé à plusieurs reprises pour cette saisie de données privées (courriels, vidéos notamment), mais les autorités d'une dizaine de pays ont ouvert des enquêtes.

lundi 16 août 2010

La famille royale britannique sur Flickr


WEB - La couronne britannique se met à l'heure du web...

Buckingham Palace s’est créé un compte sur le site de partage de photos Flickr. Des photos de dernière minute et des photos d’archive se mélangent. Une opération de communication bien rôdée, qui coïncide avec l’ouverture de l’exposition consacrée à la reine, à partir de 27 juillet: «The Queen’s year».
Modernisation
Ce compte Flickr est le dernier pas engagé vers la modernisation de la com’ de la couronne. Récemment, le site www.royal.gov.uk a été lancé – sans connaître les mêmes troubles que France.fr. Depuis 2007, la famille royale a également un compte
Youtube (pas très 2.0: les commentaires sont désactivés), et depuis 2009 un compte Twitter (1.8 million de followers)
Individuellement, les membres de la famille s’occupent aussi de leur image sur le Web. Le Prince de Galles a son site; les héritiers Harry et William ont le leur.
Coût
Reste à savoir combien coûte cette modernisation de la com’ royale. En juin dernier, le gouvernement conservateur annonçait que des centaines de sites gouvernementaux devaient être abandonnés dans le pays,

lundi 5 juillet 2010

Appels international gratuit avec Rebtel Android application

Rebtel propose les appels gratuits sur les smartphones Android



Rebtel est une société indépendante de VoIP mobile viens d’annoncé que la nouvelle version de son application pour les Smartphones Android est maintenant disponible, cet application permette aux utilisateurs d'effectuer des appels internationaux gratuitement Android à Android entre plus de 50 pays.

Caractéristiques de Rebtel pour Android v. 1.1:

• Appels gratuit entre les utilisateurs Android - à – Android : les appels internationale sont totalement gratuit.
• L'application s'installe en tâche de fond sur le Smartphone: Quand un utilisateur tapez un international numéro à partir de son clavier Android, ou sélectionne un contact avec un international numéro à partir de son carnet d’adresses, l'appel est automatiquement interceptés et acheminés par Rebtel.

• Pas besoin de connexion Wifi : Rebtel fonctionne sur le réseau cellulaire standard en utilisant des numéros de téléphone locaux pour lesquels l'appelant n’exiger pas une connexion Wifi active pour faire des appels internationaux.
• Rebtel pour Android fonctionne à tout moment, n'importe où et fonctionne avec le clavier standard et carnet d’adresses.
• L’application fonctionne aussi bien en connexion Wifi qu'en connexion réseau mobile normal.
• L'application Rebtel est gratuite et disponible depuis Android Market.

mardi 8 juin 2010

Faut-il acheter un iPhone 4 ?


Lors des keynotes, il y a une question à laquelle Apple ne répond jamais --leur opinion est implicite-- et c’est toujours la plus pertinente: dois-je acheter ce nouveau truc?
Voici ce qu’il faut savoir pour décider si vous devez, oui ou non, acheter l’iPhone 4.
Steve Jobs avait gardé quelques surprises dans sa manche, mais la majorité des fonctionnalités de l’iPhone 4 étaient déjà connues. Nous avions révélé l’appareil en avril, et Apple avait déjà présenté l’OS 4 (qui ne s’appelait pas encore iOS). Quoi qu’il en soit, c’est un sacrément bon téléphone. Mais mérite-t-il que vous l’achetiez?

D’abord: combien coûtera-t-il?

Ce sera le principal critère de décision pour la majorité des gens. Les tarifs annoncés en dollars sont de 200$ pour 16Go et de 300$ pour 32Go. Vous pouvez considérez que cela fera à peu près autant d’euros. Attention, il s’agit de tarifs subventionnés par les opérateurs. Sans subvention, le nouveau smartphone d’Apple coûtera entre 600$ et 700$. Oui donc ha ha. Reste à voir quelles solutions d’upgrade proposeront les opérateurs aux clients avec des abonnements iPhone en cours.

Les raisons d’acheter l’iPhone 4

Il remplacera probablement votre appareil photo compact et votre camescope Flip. L’iPhone 3GS, même si sa caméra n’était pas exceptionnelle, a tracé la voie. L’iPhone 4 enfoncera la clou. Ajoutez iMovie (dommage qu’il soit payant, 5$) et vous avez un petit couteau suisse très pratique dans la poche.
L’écran. Steve a largement décrit les mérites de son affichage rétinien. L’écran est beaucoup plus dense que tout ce que nous avons pu voir tourner sous Android jusqu’à présent, et si vous lisez beaucoup sur écran, c’est un plus indéniable.
C’est un meilleur iPhone. Cet iPhone améliore beaucoup les fonctions du téléphone: la batterie durera longtemps, il est plus svelte, l’antenne est (espérons-le) plus performance, son processeur est plus rapide, etc.

Les raisons de ne pas acheter l’iPhone 4

Ce n’est toujours qu’un iPhone. C’est un joli appareil, mais il ne sera pas radicalement meilleur que votre iPhone 3GS, qui gèrera le multitâches, fait déjà des photos correctes, dispose des mêmes capacités mémoire et fonctionne aux mêmes vitesses réseau. A moins que vous vouliez absolument le nouvel appareil photo avec flash, la résolution écran et le chat (qui ne fonctionne pour l’instant qu’en Wi-Fi et exclusivement vers d’autres iPhone 4), il n’y a pas de raison de se précipiter.
Opérateurs: ils ne vont probablement pas se bousculer pour proposer les appels vidéo qui solliciteront beaucoup leurs réseaux. En l’état, le chat vidéo est donc plus un gadget qu’autre chose. Sauf si vous êtes tout le temps à proximité du Wi-Fi et que tous vos amis sont des fanboys compulsifs qui auront tous un iPhone avant la fin juin.
Android et Windows Phone 7 sont très prometteurs. Ce que nous avons vu hier est ce qu’Apple vendra pour l’année à venir. Mais réfléchissez aux avancées qu’aura accompli Android d’ici un an. Android 2.2 est déjà un petit bijou, et côté matériel il faut s’attendre à des configurations impressionnantes dans les mois à venir. Sans compter les téléphones Windows Phone 7.
Apple ne comprend pas l’internet. Google le comprend, et Microsoft aussi. Mais pas iOS4 qui ne résout virtuellement aucune des faiblesses majeures d’iPhone OS: le manque de support des médias sociaux et des services dans le nuage. Ils vont probablement être à la traine pendant au moins un an, le temps de sortir le prochain téléphone.

Devrais-je acheter le 3GS à 100$?

Non. Si vous pouvez acheter le 3GS pour 100$, cela signifie que vous avez accès à l’iPhone 4 pour 200$.

Donc qui doit acheter un iPhone 4?

La réponse est assez simple: si vous êtes éligible aux prix subventionnés et que la progression d’Android ne vous traumatise pas, prenez un iPhone 4.
Mais si la pilule du prix est un peu dure à avaler, gardez votre 3GS, car l’upgrade reste quand même relativement mineure. Attendez tranquillement la fin de votre contrat, et vous aurez le temps à ce moment là de mesurer à quelle vitesse le reste du monde (comprenez: Android) a évolué. [iPhone 4]

Ségolène Royal piégée par un internaute

INTERNET - Elle a cité un personnage historique inventé par un internaute...
A l’occasion de la journée de commémoration de la traite négrière, le 10 mai dernier, Ségolène Royal a cité un certain Léon-Robert de l'Astran. «Ce capitalisme négrier dont la région porte l'empreinte eut ses dissidents: au 18e siècle, Léon-Robert de l'Astran, humaniste et savant naturaliste mais également fils d'un armateur rochelais qui s'adonnait à la traite, refusa que les bateaux qu'il héritait de son père continuent de servir un trafic qu'il réprouvait», déclarait la présidente (PS) de la région Poitou-Charente.

Seulement, Léon-Robert de l’Astran n’a jamais éxisté. C’est ce qu’affirme Jacques de Cauna, un historien bordelais joint par l’AFP ce lundi : «On ne retrouve sa trace dans aucune archive; il est le fruit de l'imagination de quelqu'un qui s'est peut être inspiré d'histoires réelles de fils de négriers.» Et Jean-Louis Mahé, un historien de La Rochelle, d'ajouter: «Je n'ai jamais vu ce nom-là; on ne peut vérifier aucun des détails qui sont donnés; il ne figure sur aucun registre de l'époque pas plus que le nom du bateau de son père qui était armateur.»


Errare humanum est
Jean-Louis Mahé a découvert l'erreur lorsqu’un étudiant lui a demandé des renseignements sur ce personnage soit disant historique et décrit sur Wikipédia comme un opposant au commerce triangulaire au 18e siècle. Son investigation l’a conduit jusqu’à l’auteur de l’article. C’est un membre du Rotary club de La Rochelle qui maintient que la personne dont il a écrit la fiche Wikipédia en 2007 a bel et bien existé.

La collaboratrice de Ségolène Royal qui a écrit le texte, Sophie Bouchet-Petersen a finalement assumé son erreur: «Errare humanum est ! J'avoue être l'auteure de la référence à Léon-Robert de L'Astran, opposant à l'esclavagisme dont on aurait aimé qu'il existât, tant l'histoire était belle.» Ségolène Royal, quant à elle, n’a pas souhaité réagir.