dimanche 25 septembre 2011

Profil, multimédia et partage : Facebook chamboule tout


Mark Zuckerberg a annoncé jeudi 22 septembre, à l'occasion de la conférence pour développeurs f8, de nombreux bouleversements à venir sur Facebook. Les "profils" vont muter en véritables biographies, avec la possibilité d'entrer des informations antérieures au lancement de Facebook, pendant que de la musique et de la vidéo pourront être lues et partagées directement via le réseau social.


La page de profil, rebaptisée "Timeline", a été entièrement revue afin de désormais coller à une véritable biographie, avec des événements et des documents antérieurs au lancement de Facebook, classés année par année. De fait, il devient possible de compiler toute sa vie sur une seule page, de sa naissance à sa dernière mutation professionnelle, de ses coups de coeur musicaux au dernier article partagé. Mark Zuckerberg y voit l'occasion d'y raconter "l'histoire de toute votre vie", en choisissant quels contenus mettre en avant et avec qui les partager.



Facebook a également annoncé sa volonté de devenir une véritable plateforme multimédia, en scellant des partenariats avec des services musicaux (Spotify, mais aussi Deezer et une dizaine d'autres...) et vidéo (Hulu, Netflix, Dailymotion ou l'INA...). De nouvelles applications permettront de profiter de ces services avec d'autres membres du réseau social et de mettre en avant ses goûts culturels. Il sera même possible d'écouter ou de regarder la même chose que ses amis en même temps qu'eux.

Quant au bouton "j'aime", il va désormais se décliner en plusieurs choix plus ciblés, comme "lu", "regardé" ou "écouté".

Pour le moment, seuls les développeurs peuvent accéder à la nouvelle interface et à toutes ses nouveautés. Ce nouveau Facebook sera déployé progressivement pour tout le monde dans les semaines à venir.

Facebook compte désormais 800 millions de membres.
aufait/agence

mercredi 14 septembre 2011

Facebook tente le coup des listes automatiques


Pour mieux filtrer le bruit et un partage plus ciblé, sur le modèle de Google+...

A moins d'être du genre à ranger ses pâtes ABC par ordre alphabétique dans sa soupe, personne n'aime faire de listes. Partant de ce principe, Facebook a dévoilé une nouvelle fonction (optionnelle), mardi: des listes d'amis automatisées selon différents critères... 

Jusqu'ici, les approches algorithmiques de Facebook, notamment sur le flux de news par «pertinence», n'ont jamais été vraiment satisfaisantes. Pour les listes, disponibles depuis des années, Facebook a décidé de faire simple avec quatre catégories: travail, famille, ville, école. Elles seront constituées via les informations fournies par les membres du réseau.
Egalement des listes manuelles

Facebook recommande également la création d'autres listes, celles-là, manuellement: amis proches, connaissances, ainsi qu'une liste restreinte, par exemple pour son patron ou sa belle-mère, qui ne verraient que les posts partagés publiquement. En clair, Facebook lorgne clairement du côté de Google+.

Comme chez son concurrent, le classement des contacts a deux avantages: on peut choisir en un clic de ne voir que les nouvelles d'une seule liste (amis proches, par exemple), et on peut partager des liens et des photos de façon ciblée.

Le réseau de Google a toutefois un avantage: comme il est tout neuf et qu'on repart de zéro, ranger ses contacts en «cercles» est une tâche moins pénible quand on le fait au fur et à mesure. Comme de ranger sa chambre.
— P.B.

samedi 3 septembre 2011

800 000 euros pour rénover France.fr



Un an à peine après son lancement, le site France.fr se lance dans une nouvelle phase de rénovation qui risque de faire du bruit. Cela ne sera pas la première fois que le site fera parler de lui. Tout le monde se souvient de la polémique qui avait eu lieu, lorsque Le Canard Enchaîné avait révélé que le coût réel du lancement du site s’élevait à 4 millions d’euros...
Même si ces chiffres ont été revus à la baisse, on parle encore d’une somme de 2,5 millions d’euros, frais de conception et de fonctionnement inclus. De plus, le site France.fr avait été mis hors service quelques heures après son lancement…

C’est finalement Publicis Dialog qui a remporté l’appel d’offres publié en début d’année. Le budget pour ces travaux est estimé à 800 000 euros. Le Web Français attend donc d’en savoir un peu plus et surtout espère ne pas être décu une deuxieme fois.

Affaire à suivre.