mercredi 29 décembre 2010

Facebook dépasse Yahoo


Facebook poursuit sa formidable ascension et grimpe pour la première fois sur le podium des sites comptants le plus de visiteurs. Selon des chiffres fournis par Comscore, Facebook a enregistré 648 millions de VU (visiteurs uniques) en novembre dernier. Ce qui fait de lui le troisième site le plus fréquenté, derrière Google (toujours premier avec 970 millions de VU- et les sites de Microsoft (869 millions de VU).

Facebook 1, Yahoo! 0

Surtout, Facebook boute Yahoo hors du podium en le reléguant à la quatrième place, confirmant ainsi les craintes de Carol Bartz, la PDG de Yahoo. «Facebook est notre plus grand rival, davantage que Google», confiait-elle le 10 décembre dernier. Un danger flairé très tôt puisque Yahoo avait tenté de racheter Facebook en 2006 pour un milliard de dollars (Facebook est aujourd'hui évalué entre 40 et 45 milliards de dollars).



Quatre ans plus tard, les courbes de fréquentation des deux sites sont éloquentes: stagnante pour Yahoo, constante pour Facebook, au point que certains sites dont TechCrunch annonçaient dès février dernier ce qui s'est confirmé en novembre.

Guerre

Yahoo n'a toutefois pas dit son dernier mot. Alors que Facebook a habilement réussi à devenir le centre névralgique de tout un usage social du web, Yahoo entend répliquer et joue sur la distribution de contenus personnalisés, l'Internet mobile et la vidéo. La société de Sunnyvale a acquis Associated Content, qui produit du contenu à la demande grâce au crowdsourcing, en mai dernier, et Citizen Sports, qui propose des applications sportives pour téléphone mobile (Sportacular), en mars.

Une stratégie de relance qui n'est pas sans dommages: Yahoo a récemment confirmé le licenciement de 600 salariés (soit 4% de ses troupes) et envisage de vendre De.li.cious.
— S. C.

vendredi 24 décembre 2010

La Freebox Revolution est-elle réservée aux geeks?



REVUE DE WEB - C'est ce qu'estime Orange...

«Le design signé Starck, le lecteur Blu-ray intégré, c’est hypermarketing! [...] Elle est conçue pour les geeks. [...]». C’est ce qu’estime Orange face à la sortie de la nouvelle Freebox Revolution qui suscite l’enthousiasme.

Et s’il s’agissait d’une simple réaction de concurrent? Derrière cette idée que la Freebox Revolution est pour les geeks, il y a l’idée que Free s’adresse à un public restreint et que c’est une mauvaise stratégie. «Si Free veut se redresser, il lui faut surtout viser le grand public», analyse PCInpact. Et le site de rappeler que SFR avait déjà proposé des arguments pour contrer l’arrivée de la nouvelle Freebox.

Clin d’œil aux geeks

Presence PC donne néanmoins un argument allant dans le sens d’Orange. Free ne s’est pas privé d’un clin d’œil aux geeks avec cette nouvelle box. «Alors qu'Apple indique l'heure (approximative) de la présentation de ses produits dans les images de presse, Free a choisi un ‘symbole’, 13:37. Soit le mot ‘leet’ (élite) en leet speak». Le site rappelle que le leet speak est un «langage» popularisé par les développeurs il y a quelques années.


«Sorte de langage SMS pour développeurs, le leet speak consiste essentiellement à remplacer certaines lettres par des chiffres et des symboles. Et l devient 1, e devient 3 et t devient 7. Et leet devient donc... 13:37. La réputation de bidouilleurs des ingénieurs de Free n'étant plus à faire, on peut comprendre ce petit clin d'œil».

Préférer Free aux autres FAI

Ce qui est sûr, c’est que la Freebox Revolution séduit a priori (juste par l’annonce) un public assez large. 01Net a fait un sondage auprès de ses lecteurs. Ceux qui sont déjà chez Free sont prêts à acheter la nouvelle box, bien qu’elle soit tout aussi onéreuse pour eux que pour les clients inscrits chez les concurrents. Et près de la moitié de ceux-ci sont prêts à changer de Fournisseurs d’accès à Internet… «Voilà une bonne nouvelle pour Free, dont les chiffres de recrutements n’étaient pas folichons ces derniers temps» estime 01Net.

Pour vous faire une véritable opinion, Infos du net a testé la box. La télécommande est plus simple («une réussite dans l’ensemble») et la box assez enthousiasmante. Des qualités qui ne semblent pas forcément réservées aux geeks.

mercredi 22 décembre 2010

L'iPad mini en photo?



HIGH-TECH - Un musicien taïwanais prétend en détenir un exemplaire...

Jimmy Lin, musicien taïwanais, a posté une photo de lui tenant un iPad dans la main gauche. Et dans la main droite, une tablette qui semble identique en tout point - sauf sa taille: elle est deux fois plus petite. Le musicien annonce qu’il s’agit d’un prototype de la version mini (7 pouces) de la tablette d’Apple, et qu’il est en sa possession.

Steve Jobs dément

Si les propos du musicien sont encore incertains, cette photo vient pourtant conforter les rumeurs qui circulent sur la fabrication d’un iPad mini. Des sources parmi les
fournisseurs d’Apple en Asie avaient affirmé que le projet existe bien. La tablette en question serait deux fois plus petite que l’iPad actuel et possèderait une caméra frontale pour le système de conversation vidéo FaceTime.
Les sceptiques ont pour eux le discours qui avait été tenu par Steve Jobs en octobre, dans lequel il se montrait totalement hostile aux tablettes 7 pouces. Mais ce ne serait pas la première fois qu’il essaie de balayer des rumeurs pour mieux décider du timing du lancement de ses produits. Il avait par exemple tourné en dérision l’idée d’iPod contenant de la vidéo – les lançant sur le marché un peu plus tard.

vendredi 17 décembre 2010

Quel est le meilleur navigateur Web ?

La nouvelle guerre des navigateurs.
La « guerre des navigateurs » est passée à un autre niveau ! Puisque les éditeurs ont une fâcheuse tendance à diffuser les versions bêta de leurs navigateurs comme des versions finales, nous avons décidé de tester ces versions bêta. Cela n’est pas dénué de sens, puisque cela permet aux éditeurs de montrer leurs dernières avancées en matière de navigation. Ils y apportent tout le soin et l’attention d’une version finale,
sont d’autant plus à l’affut des bugs et autres rapports de bugs, et sont bien plus réactifs pour les corriger. Voici donc notre comparatif de ces différentes versions bêta.


mardi 14 décembre 2010

L'informatique pour les nuls, par Google



INTERNET - Le géant américain a dévoilé lundi un site de conseils et d'accompagnement, officiellement destiné aux parents...

Vous confondez encore Facebook et Twitter, peinez à partager des vidéos ou n’osez tout simplement plus allumer votre ordinateur… Google a pensé à vous. Le géant américain a lancé lundi un site de conseils et d’accompagnement pour aider les internautes débutants à utiliser au mieux le Net et l’informatique en général. Officiellement destiné aux parents, le site est baptisé Teachparentstech.org.

Il propose des marches à suivre en vidéo pour les tâches les plus basiques (faire une capture d’écran ou changer son fond d’écran par exemple) à celles plus «poussées» (joindre un document à un courriel, trouver un restaurant près de votre domicile ou encore créer un mot de passe robuste et créer un blog).



Coup de pub

Ces conseils se déclinent en 5 modules: bases, world wide web, communication, médias et recherche d’informations. La démarche n’est pas qu’altruiste puisque par ce biais, Google met en avant ses propres services. Une façon d’assurer la vitrine de ses produits de façon ludique et de capter de nouveaux usagers.

Ce n’est pas la première fois que Google met en scène ses fonctionnalités. La firme a notamment offert un joli coup de publicité à ses différents outils de recherche avec son service «Google-Une histoire», lancé mi-novembre en France. Le géant américain s’était d’ailleurs fendu d’une campagne télévisée, la première en France, avec un spot unique d’une minute diffusé juste avant le film Bienvenue chez les Ch’tis, le 28 novembre dernier sur TF1, pour la modique somme de 300.000 euros. Une façon de marquer son territoire alors que Facebook, poids lourd des réseaux sociaux, poursuit une diversification tous azimuts?

lundi 13 décembre 2010

Facebook vs. Google: le match se resserre


Le roi Google doit désormais compter avec la concurrence du site communautaire Facebook, qui en six ans seulement a réussi à contester sa suprématie sur le web avec une vision radicalement différente de ce que recherchent les internautes.

Le patron fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a reconnu au début du mois qu'«il est clair qu'il y a des domaines dans lesquels les deux sociétés sont en compétition».

Le plus jeune milliardaire au monde (26 ans), dont la fortune est estimée à 6,9 milliards de dollars, n'a pas non plus nié l'objectif que lui prêtait une journaliste de la chaîne CBS de vouloir «conquérir tout internet».
L'ascension d'un deuxième Internet

Pour certains, l'irrésistible ascension de Facebook marque l'avènement d'un «deuxième internet». Il est «peut-être plus précieux que le premier, parce que nous y sommes tous interconnectés», déclare Lou Kerner, analyste du secteur à la société de courtage Wedbush Securities.

Le site communautaire prend en effet l'exact contre-pied de Google, qui promet la neutralité dans les informations fournies, avec une offre adaptée mécaniquement à ce que l'internaute laisse savoir de ses habitudes de consultation.


Cartographie numérique des relations

Facebook, créé en 2004 comme un outil de socialisation pour les étudiants de Harvard, fournit des informations qui par définition sont personnalisées, parce que présélectionnées par les internautes eux-mêmes et leur réseau d'«amis», ce que Mark Zuckerberg appelle «le graphe social, la cartographie numérique des relations réelles des gens».

Cette différence semble appréciée: Facebook compte désormais plus d'un demi-milliard d'utilisateurs inscrits.

Le cabinet ComScore accorde encore un net avantage à Google (près de 977 millions de visiteurs uniques en octobre dans le monde, contre 633 millions pour Facebook), mais en septembre ComScore a aussi noté que les internautes restaient plus longtemps sur les pages Facebook que sur les sites Google.

Guerre larvée

Depuis le printemps, Facebook multiplie aussi les innovations qui le placent sur des fiefs de Google: sa messagerie, avec une adresse @facebook.com fournie à ses utilisateurs, pourrait menacer la puissance de Gmail. Sa fonction «questions» est un moteur de recherche à petite échelle, les réponses aux interrogations des internautes n'étant plus fournies par des algorithmes mais par des suggestions des membres de Facebook.

De quoi conduire certains observateurs à conclure que Facebook et Google, qui a le double de son âge, commencent à se livrer une guerre larvée, notamment sur le terrain du recrutement: deux cents employés de Facebook, soit 10% de ses effectifs, sont d'anciens «googlers». Ce serait pour stopper cette hémorragie que Google aurait décidé une hausse des salaires générale de 10%.

Emulation

Pour autant, Facebook n'a pas arrêté l'essor de Google, mais plutôt ajouté une nouveauté qui a «agrandi le gâteau d'internet», selon M. Kerner.

«Les annonceurs ne décident pas de faire leurs campagnes sur Facebook à la place de Google, mais à la place des médias traditionnels», relève Danny Sullivan, rédacteur en chef du site SearchEngineLand.com.

En outre, l'essor de Facebook sert aussi certains intérêts de Google: ses fondateurs Larry Page et Sergey Brin peuvent ainsi plus facilement dire aux autorités de la concurrence, en Europe comme aux Etats-Unis, que «vous savez, nous avons un rude concurrent», ajoute M. Sullivan.

Enfin, Google a de quoi se réjouir que les défenseurs sourcilleux de la confidentialité des données personnelles trouvent en Facebook une autre cible.

En tout état de cause, Facebook n'est pas encore près de faire disparaître Google, dix fois plus gros en effectifs, et qui selon les analystes pourrait réaliser un chiffre d'affaires de quelque 22 milliards de dollars cette année, soit environ 21 milliards de plus que Facebook.
— © 2010 AFP

WikiLeaks interdit en France?


Le gouvernement français décidera «prochainement» s'il interdit l'hébergement du site WikiLeaks sur des serveurs basés en France, informe le site d’Europe 1. Le gouvernement se basera sur les conclusions d'une étude de faisabilité rendues en fin de semaine dernière.

Eric Besson avait déjà fait part de son désir de voir WikiLeaks interdit d’hébergement sur les serveurs de l’Hexagone. Le ministre français chargé de l'Economie numérique avait demandé le 3 décembre au Conseil général de l'Industrie, de l'Energie et des Technologies de trouver les moyens de cette interdiction. Le motif: violation des secrets diplomatiques. Il a donc reçu des propositions, transmises au Premier ministre François Fillon et aux ministres de la Justice, de l’Intérieur, de la Défense et des Affaires étrangères.



Créer un «Guantanamo virtuel»

En attendant, WikiLeaks est en voyage. Après avoir été hébergé sur Amazon, puis sur un réseau universitaire suisse, c’est le site du quotidien Libération qui a pris le relais. «Les attaques menées contre ces imprécateurs utiles n’ont à ce jour aucune base légale», souligne Laurent Joffrin dans l’éditorial du quotidien de ce lundi. «Et pour cause: en démocratie, le droit à l’information l’emporte sur la logique des pouvoirs; s’en prendre à WikiLeaks, c’est, toutes proportions gardées, mettre en place une sorte de Guantanamo virtuel». Reste à savoir ce qu’il adviendra si le gouvernement trouve, justement, une «base légale»…