dimanche 29 août 2010

Google: premiers pas réussis pour le service de téléphonie par internet.


San francisco - Les fonctions de téléphonie par internet ajoutées à la messagerie gratuite du géant internet américain Google ont été un succès, avec plus d'un million d'appels passés 24 heures après son lancement, a indiqué jeudi le groupe.

Plus d'un million d'appels vocaux ont été passés à travers le service de courrier électronique et de messagerie instantanée Gmail un jour après sa naissance, selon Randall Sarafa, un porte-parole de Google.

Mercredi, Gmail a été doté de Voice, un service de télécommunications permettant aux utilisateurs d'utiliser un numéro de téléphone unique pour toutes leurs lignes téléphoniques.

Une fonction "appeler un téléphone" dans la messagerie instantanée de Gmail permet aux utilisateurs de passer des appels par leur ordinateur en passant par la messagerie.

Google avait mis le service à la disposition des internautes aux Etats-Unis fin juin, mais ce n'est que depuis cette semaine qu'il combine la téléphonie par internet avec Gmail.


Le service convertit également les messages vocaux ou les textos en courriels et permet des appels gratuits aux Etats-Unis et au Canada.

Voice se vante de taux très bas face à la compétition pour les appels internationaux et défie ainsi la star de la téléphonie sur internet, Skype.

Les résidents des Etats-Unis peuvent s'inscrire pour le service en ligne à google.com/voice ou aller sur gmail.com/call pour des informations sur les moyens de lier le service à leur compte mail.

mardi 17 août 2010

Google Street View dans le collimateur des Européens


WEB - Les Allemands veulent flouter les bâtiments, les Espagnols convoquent le représentant de l'entreprise...

Les Allemands ne veulent pas voir leurs bâtiments affichés sur le site Google Street View. Selon le Süddeutsche Zeitung, le ministère allemand de la Consommation estime que 200.000 habitations vont devoir être floutées à la demande de leurs occupants.
Une porte-parole de Google, citée dans le quotidien allemand, affirme au contraire que le groupe ne s'attend qu'à un «nombre à cinq chiffres», soit moins de 100.000 demandes au total.
Isle Aigner, la ministre, est par ailleurs intervenue sur la radio bavaroise Bayern2 pour demander à Google de prolonger le délai pendant lequel des demandes de floutage peuvent être faites, pour le moment fixé à 4 semaines. «Le délai de protestation pour les 20 villes actuellement concernées est trop court, selon moi, surtout pour celles où nous sommes encore en période de vacances. Je considère qu'une prolongation est absolument nécessaire, et je vais en discuter avec la société.»

Les 20 plus grandes villes allemandes en ligne

Google avait annoncé le 10 juin qu'il lancerait avant la fin de l'année en Allemagne son service de navigation Street View, mettant en ligne les vingt plus grandes villes du pays.
Le logiciel de cartographie, lancé en 2007, fournit des vues panoramiques en trois dimensions de rues, permettant aux usagers de s'y déplacer virtuellement comme s'ils s'y promenaient.
L'Allemagne est le seul pays où Google a accepté d'enregistrer des demandes de floutage avant même la mise en ligne des photos.

Controverse autour du stockage des données en Espagne

Autre pays où la controverse fait rage: l’Espagne. Une juge a en effet convoqué le représentant de Google en Espagne après le dépôt d'une plainte pour saisie de données au cours d'une collecte d'informations destinées au logiciel de navigation Street View.
C’est l'Association pour la prévention et l'étude de délits, d'abus et de négligences dans l'informatique et les communications avancées (Apedanica) qui est à l'origine de la plainte. Elle estime que Google aurait collecté des données d'usagers connectés à des réseaux WiFi non sécurisés et les aurait stockées, ce qui pourrait porter atteinte à la vie privée des personnes.
La juge a ainsi demandé à la police espagnole des informations sur «les instruments utilisés pour la collecte des données» ainsi que sur le devenir de ces données et le nombre d'usagers affectés.

Visages et plaques d’immatriculation identifiables

Les images proposées par Street View sur Google map avaient suscité la polémique dès le lancement du projet il y a trois ans.
Google avait envoyé des équipes, en voiture ou en vélo, armées d'appareils photo et de GPS pour photographier les rues des grandes villes et proposer les images sur son service de cartographie en ligne.
Mais certains se sont plaints du fait que les visages étaient reconnaissables sur les photographies, ce qui pouvait embarrasser des personnes prises dans des situations compromettantes. D'autres ont souligné que les plaques d'immatriculation pouvaient être utilisées pour identifier les habitants de certaines rues.

Communications privées enregistrées

Google s'est adapté pour répondre à ces inquiétudes en floutant les visages et les plaques d'immatriculation.
Mais cette année, la polémique a redémarré de plus belle après des révélations de Google selon lesquelles ses véhicules Street View avaient enregistré «par erreur» non seulement des photographies, mais aussi des communications issues de réseaux WiFi non sécurisés.
Le géant d'Internet s'est excusé à plusieurs reprises pour cette saisie de données privées (courriels, vidéos notamment), mais les autorités d'une dizaine de pays ont ouvert des enquêtes.

lundi 16 août 2010

La famille royale britannique sur Flickr


WEB - La couronne britannique se met à l'heure du web...

Buckingham Palace s’est créé un compte sur le site de partage de photos Flickr. Des photos de dernière minute et des photos d’archive se mélangent. Une opération de communication bien rôdée, qui coïncide avec l’ouverture de l’exposition consacrée à la reine, à partir de 27 juillet: «The Queen’s year».
Modernisation
Ce compte Flickr est le dernier pas engagé vers la modernisation de la com’ de la couronne. Récemment, le site www.royal.gov.uk a été lancé – sans connaître les mêmes troubles que France.fr. Depuis 2007, la famille royale a également un compte
Youtube (pas très 2.0: les commentaires sont désactivés), et depuis 2009 un compte Twitter (1.8 million de followers)
Individuellement, les membres de la famille s’occupent aussi de leur image sur le Web. Le Prince de Galles a son site; les héritiers Harry et William ont le leur.
Coût
Reste à savoir combien coûte cette modernisation de la com’ royale. En juin dernier, le gouvernement conservateur annonçait que des centaines de sites gouvernementaux devaient être abandonnés dans le pays,